COMMENT BIEN éDUQUER SON CHIEN ?
Accueillir un chien dans la famille, c’est la garantie de partager de grandes joies. Mais parfois, la relation se gâte et certains comportements indésirables exaspèrent le propriétaire.
ANIMAUX - Accueillir un chien dans la famille, c’est la garantie de partager de grandes joies. Mais parfois, la relation se gâte et certains comportements indésirables exaspèrent le propriétaire.La théorie
L’éducation du chien est fondée sur le “conditionnement opérant” : petit à petit, le chien fait le lien entre une action et ses conséquences. Il est possible d’augmenter la probabilité que le comportement se répète – c’est ce qu’on appelle le renforcement – ou, au contraire, de diminuer cette probabilité – c’est la punition – en ajoutant un stimulus (positif) ou en le retirant (négatif). Il y a donc deux types de renforcements (positif et négatif) et deux types de punitions (positif et négatif).
Et la pratique !
Lorsque le chiot reçoit une friandise s’il s’assoit quand on lui en donne l’ordre, le maître utilise un renforcement positif : il ajoute (positif) un stimulus agréable pour augmenter la probabilité (renforcement) que le chiot répète le même comportement la fois suivante.
Par contre, si le chiot reçoit une tape sur les fesses lorsqu’il fait pipi sur le tapis du salon, il s’agit d’une punition positive : le maître ajoute (positif) un stimulus désagréable (punition).
Les études ont montré que la méthode d’éducation la plus efficace passe par du renforcement positif puisqu’elle entraîne l’apprentissage le plus rapide et le plus pérenne. Il est totalement inefficace (et contre-productif) de taper sur un chien. En revanche, il faut récompenser tous les comportements qui vous plaisent par des caresses, des encouragements par la voix (« C’est bien », « Brave ! », « Continue »…), des jeux, ou de la nourriture.
Agissez immédiatement
Pour être efficaces, la récompense ou la punition doivent suivre immédiatement l’action du chien. Inutile de le gronder s’il a fait pipi dans la maison et que vous ne l’avez pas pris sur le fait, il ne fera pas le lien entre sa bêtise et votre réaction. De même, si vous l’appelez et qu’il met du temps à revenir, ne vous fâchez pas ! Il retiendrait seulement que lorsqu’il revient près de vous, il se fait réprimander. Au contraire, félicitez-le d’être venu.
Soyez constants
Si votre chien ne vous écoute pas, ne le grondez pas. Captez son attention par un geste et restez constant dans vos demandes. Ne cédez pas avant d’avoir obtenu la “bonne réponse”. Si vous demandez à votre chien de se coucher et qu’il ne le fait pas, persévérez et augmentez peu à peu la pression : levez-vous si vous étiez assis, ajoutez un geste à la parole, haussez le ton de votre voix. Dès qu’il a obéi, félicitez-le chaleureusement même s’il ne reste couché que quelques secondes.
Soyez clairs
Un chien ne peut pas obéir s’il ne comprend pas ce qu’on attend de lui. Il est donc essentiel d’utiliser des signaux clairs et facilement identifiables pour lui. Par exemple, tous les membres de la famille doivent utiliser les mêmes mots pour le même ordre. Si pour nous « Donne ! » et « Lâche ! », ou encore « Stop ! » et « Arrête ! » sont synonymes, ce n’est évidemment pas le cas pour votre chien.
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