"SI VOUS DEMANDIEZ à DES COMIQUES POPULAIRES, à PART BLANCHE GARDIN..." : LE TACLE BIEN SENTI DE THIERRY ARDISSON à L'HUMORISTE APRèS SES PROPOS CONTRE "LOL, QUI RIT, SORT!"

Avant d’être face à la caméra, Thierry Ardisson se trouvait derrière. Ou plutôt, à la tête des spots publicitaires diffusés sur le petit écran des Français. En effet l’animateur a débuté au lancement de la pub à la télévision française, après 1968, avant de devenir l’homme de télé que tout le monde connaît. Sur France 3 ce vendredi 2 juin, le compagnon d’Audrey Crespo-Mara va compiler plus de 400 petits films dans un documentaire nostalgique intitulé "L’âge d’or de la pub". Un projet qu’il a évoqué auprès de nos confrères de Téléstar . L’occasion pour lui de se remémorer ces années dorées de la publicité en France.

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De la nostalgie, beaucoup de nostalgie

"J’ai eu la chance de connaître l’âge d’or de la pub, puis celui de la télé, quand on était créatif et libre", se souvient-il nostalgique. Notamment parce que les choses ont changé aujourd’hui selon ses dires : "Aujourd’hui, on n’ose plus rien dire. Si vous utilisez l’écologie ou le féminisme comme pivot d’une pub, derrière c’est illico mille signalements à l’Arcom, sans parler des réseaux sociaux !"

Celui qui a voulu se jeter par la fenêtre par le passé déplore le fait que "l’annonceur flippe et stoppe tout". "Ça participe à une évolution générale. La pub prend moins de risques parce que la société prend moins de risques, et ça se voit aussi dans les programmes télé ou dans le cinéma", ajoute-t-il. Et Thierry Ardisson a un exemple en tête pour appuyer ses propos. En effet, l’ex-animateur de Canal + et C8 note que des artistes français, comme "Marion Cotillard", sont encore présents pour accepter de tourner dans certaines publicités. Mais "c’est pour des grandes marques de cosmétiques" regrette-t-il.

Thierry Ardisson s'en prend subtilement à Blanche Gardin

Pour lui, l’époque où Dalida ou Le Luron "faisaient de la pub pour un désodorisant, Bernard Blier pour du camembert ou Alice Sapritch pour un produit à nettoyer les fours, c’est terminé".

Moment qu’a alors choisi l’animateur pour lâcher un tacle à Blanche Gardin suite à ses récents propos contre "LOL, qui rit, sort !" (l’humoriste a refusé de participer au programme de Prime Vidéo contre un joli chèque : ndlr) : "Maintenant, si vous demandiez à des comiques populaires, à part Blanche Gardin, je ne pense pas qu’ils refuseraient un joli chèque pour vendre un produit", ironise-t-ilIl assure toutefois que les publicitaires d’aujourd’hui "ont moins recours au procédé de la star".

R.F

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