S'il n'était pas présent ce soir-là, Jean Dujardin s'est exprimé sur sa collaboration avec le cinéaste dans les colonnes du Parisien. "Je ne calcule pas le sens du vent. Lors de mes premières interviews pour J'accuse, je me suis dit : 'Tu ne vas pas te mettre au chaud et essayer d’être adoubé par le milieu.' J’aime bien le métier, je ne suis pas fan du milieu", a-t-il d'abord expliqué.
L'acteur de 50 ans a également pointé du doigt les comportements de ceux qui "ont quitté le chemin", lorsqu'il a tourné dans le film de Roman Polanski. "Ça m’a permis de faire le ménage. Il y a un truc que je déteste, c’est la vendetta, la meute sur l’individu. Je ne prends parti pour personne mais ne me demandez pas de rejoindre la meute. J’ai écrit Brice de Nice comme la revanche d’une histoire d’humiliation que j’ai subie à l’école. Le 'cassé' vient de mon enfance. Voir quelqu’un se faire humilier, ça me rend fou de rage". Un avis assumé, et transparent.